La semaine dernière du 4 avril, nous avons eu l’honneur de recevoir deux professeurs d’échange français qui enseignent les sciences économiques, Alexis et Marie, respectivement 37 et 39 ans.
Ils sont arrivés à Crevillent le week-end dernier, et une fois à l’école, ils ont été reçus par le professeur Nacho, qui les a un peu guidés par le lycée.
Si nous parlons en profondeur de nos amis, de la région connue sous le nom de Pays de la Loire dans l’ouest de la France, ils ont étudié l’espagnol au lycée, et malgré des débuts relativement similaires, ils sont devenus enseignants pour des raisons différentes, dans le cas de Marie, elle venait déjà de une famille pleine de professeurs, de mathématiques, d’histoire… Alexis voulait être professeur à l’université, mais au bout du chemin il a opté pour l’enseignement secondaire.
Non seulement leurs trajectoires étaient un peu différentes mais aussi leur façon de l’apprendre, Marie nous a dit que évidemment pour parler correctement une langue, il faut de la pratique, mais Alexis, même en reconnaissant que c’est important, a appris L’espagnol d’une autre manière, et ce n’est pas la première fois qu’Alexis met les pieds sur le sol ibérique. En effet, il avait à peine enseigné l’espagnol ! La première fois qu’il est venu, c’était à Granada, dans un autre Erasmus et il a appris en écoutant les gens parler ! Mais cela ne dispense pas l’espagnol d’être une langue difficile, et même avec les bases bien posées, Alexis a dû pratiquer, car la pratique rend parfait!
Malgré ces différences, ils sont unis par un même sentiment, un motif commun, la passion pour la langue espagnole. Depuis, Alexis et Marie confirment que malgré les difficultés de la langue ils ressentent un réel plaisir et plaisir à la parler.
Enfin, tous les deux ont été surpris par le comportement des élèves, car là-bas en France, les élèves s’adressent aux professeurs avec Monsieur, l’équivalent de vous ici, mais au lieu de cela en Espagne, ils n’étaient appelés que par leur nom, et autre chose qu’ils étaient surpris par les tours de parole, en France il fallait lever la main, essentiellement parce que leurs classes étaient plus grandes, alors que dans nos salles de classe on ne faisait pas particulièrement attention à ces coutumes…
En fin! Avoir eu Alexis et Marie ici a été un plaisir ainsi que d’avoir pu les interviewer.
Carlos Sánchez