20 de marzo 2020: día de la lengua francesa
EL 20 de marzo volvemos a celebrar el día de la lengua francesa. Para ello, hablaré de un poema escrito por Jacques Prévert, Page d’écriture (publicado en 1946); pero a la vez recordaré otra obra muy conocida por nosotros de Miguel de Unamuno que se encuentra en su libro Romancero del desierto (1927).
Antes de poneros las letras de ambas obras, os dejo un vídeo en el que un alumno recita el poema Page d’écriture en concurso de una escuela de Quebec. Espero que lo disfrutéis.
Page d’écriture (Jacques Prévert)
«Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize…
Répétez ! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau-lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle :
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau !
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre…
Répétez ! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui…
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie :
Quand vous aurez fini de faire le pitre !
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau.»
Por último, al leer este poema, me recordo la canción de Miguel de Unamuno que empieza de forma similar y que estoy convencido que en la habréis ha cantado alguna vez cuando ibáis a la escuela:
«2 y 2 son 4,
4 y 2 son 6,
6 y 2 son 8,
y 8 16,
y 8 24,
y 8 32,
¡ánimas benditas,
me arrodillo yo!
(De una canción de rueda que, siendo yo niño, oí cantar a las niñas)
2×2 son 4,
2×3 son 6,
¡ay que corta vida la que nos hacéis!.
3×3 son 9
2×5 10
¿volverá la rueda
la que fué niñez?
6×3 18
10×10 son 100.
¡Dios! ¡No dura nada
nuestro pobre bien!
Infinito y cero,
¡La fuente y el mar!
¡Cantemos la tabla
de multiplicar!»